• Atelier du jeudi de Youlia Zimina
Atelier les jeudis de 20h15 à 22h45
Je voudrais vous proposer de lire au début ensemble deux textes. Après on avise.
Un sacre de Guillaume Poix (éditions théâtrales)
Enterrer les morts, réparer les vivants comme nous le suggère Anton Tchekhov n’est plus une occupation qui va de soi en ce XXIème siècle. Le théâtre peut-il nous aider dans ces tâches humaines qui paraissaient si naturelles et qui pourtant semblent effacées aujourd’hui ?
Pendant un an, Guillaume Poix et Lorraine de Sagazan sont partis à la rencontre d’inconnus, des gens comme vous et moi, et leur ont demandé comment résonnait dans leur vie le mot « réparation ». Des 365 témoignages recueillis, ils ont tissé un récit intense, sensible et lumineux interrogeant le deuil, le chagrin mais aussi la liberté, le sacré et la dignité humaine. Les personnages convoquent les absents, évoquent la mort sans tabou, sans peur ni préjugés et comme souvent au théâtre, convoquent les absents et célèbrent avec eux la vie et sa fragilité.
En faisant le mort des frères Presniakov (pièce inédite) dans la traduction de Nicolas Struve que je pourrais vous envoyer par mail sur simple demande.
Valia oppose à tous des arguties ; C’est une stratégie qu’il a lui-même mis au point pour ne rien faire de ce qu’il ne veut pas. La trentaine, après avoir suivi quelques vagues cours de sociologie, il vit encore chez ses parents. Son boulot est de jouer le rôle de la victime lors de reconstitutions policières. Nous le suivons lors de quatre d’entre elles comme dans l’intimité de sa famille. Il observe ses collègues et ses proches qui, sans se l’avouer, jouent aux gens qui travaillent, jouent aux parents, aux amoureux, aux camarades de classe… La réalité devient une sorte de jeu avec des règles contraignantes où chacun fait son cinéma.
Violence, indifférence et impuissance de la raison, le monde nouveau est-il là ?
Youlia Zimina